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Formation à l'utilisation du Défibrillateur

Depuis le décret n° 2007-705 du 4 mai 2007, l’usage des défibrillateurs est autorisé à toute personne, même non médecin. Ainsi, de nombreux lieux publics sont déjà équipés d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) afin de pouvoir réagir au plus vite en cas d’arrêt cardiaque. Mais l’usage en accès libre des défibrillateurs n’est qu’un élément de la chaîne de survie, il vaut mieux être formé pour pouvoir pratiquer efficacement les gestes de premier secours en cas de besoin.

 

Depuis l'Arrêté du 16 juillet 2010 relatif à l'initiation du grand public à la prise en charge de l'arrêt cardiaque et à l'utilisation de défibrillateurs automatisés externes,cette initiation est dispensée par les formateurs en premiers secours des organismes habilités ou des associations agréées à l'enseignement du secourisme ou par les formateurs SST.

 

Cadre réglementaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Implantation des DAE en France en juin 2009 (source fédération française de cardiologie)

 

Arrêté du 6 novembre 2009 relatif à l'initiation des personnes non médecins à l'utilisation des défibrillateurs automatisés externes

Art 1 : L'utilisation d'un défibrillateur automatisé externe par des personnes non médecins en cas d'arrêt cardiaque repose sur des gestes simples pour lesquels une initiation courte et pratique est de nature à augmenter le taux de survie des victimes.

Art 2 : Cette initiation, non obligatoire, a pour objet l'acquisition par la population des connaissances nécessaires à :

  • identifier les signes permettant de reconnaître un arrêt cardiaque ;

  • réaliser, auprès d'une victime d'un arrêt cardiaque, les gestes permettant d'augmenter les chances de survie.

Art 3 : Cette initiation est dispensée par (…) les professionnels  dont l'éducation et la prévention font partie de leur domaine de compétences.

 

OBJECTIFS:

Art4 : Les connaissances à acquérir concernent les domaines suivants :

  • Les mécanismes physiopathologiques de l'arrêt cardiaque : rappel bref ;

  • La reconnaissance d'un arrêt cardiaque : théorie et pratique ;

  • La conduite à tenir devant un arrêt cardiaque (appeler ― masser ― défibriller) : démonstration pratique.

 

DUREE:

3 heures. 

 

NOMBRE DE PARTICIPANTS:

Elle est réalisée en groupes de 10 à 12 personnes afin que chacune d'elles puisse pratiquer, elle-même, les gestes adaptés en situation de simulation.

 

PRIX

29€ par personnes

 

 

PROGRAMME:

La formation doit avant tout être pratique et cible

  1. la reconnaissance de l'arrêt cardio-respiratoire chez l’adulte ;

  2. l'appel immédiat des secours ;

  3. le massage cardiaque externe le plus continu possible ;

  4. l'utilisation aussi précoce que possible du DAE.

Le groupe ne doit pas excéder 10 à 12 personnes.

Il n’y a pas d’âge pour être formé à l’utilisation d’un DAE, mais des études démontrent qu’il est nécessaire d’avoir au-moins 12 ans pour avoir suffisamment de force pour effectuer un massage cardiaque externe efficace.

La formation grand public en France deviendra alors conforme aux recommandations internationales de 2005 de l'ERC (European Resuscitation Council) et françaises de 2008 du CFRCP (Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire)

 

VALIDATION:

Attestation de formation + Dépliant DAE pour chaque stagiaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques chiffres

En France, les arrêts cardiaques inopinés sont responsables d’environ 50 000 morts subites par an (soit 10 fois plus que le nombre de morts sur la route). Plus de la moitié d’entre eux sont liés à une fibrillation ventriculaire ou à certaines tachycardies ventriculaires. L’âge moyen des victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier est d’environ 67 ans, avec une prépondérance masculine (2 fois sur 3). Le taux de survie observé à 1 mois est inférieur à 3%. Le pronostic est d’autant meilleur que le sujet est plus jeune et que l’arrêt cardiaque survient dans un lieu public et devant témoin. Un appel immédiat aux unités mobiles de secours (SAMU et pompiers), des manœuvres simples de réanimation à la portée de tous, une défibrillation cardiaque très précoce, devraient pouvoir faire passer ce taux de survie à plus de 30% (comme à Seattle aux USA).

Les arrêts cardiaques surviennent devant témoin dans 70% des cas mais, en France, moins de 20% des témoins entreprennent des manœuvres de réanimation.

Le délai moyen d’appel aux unités mobiles de secours reste encore trop long (5 minutes), il s’ajoute au délai nécessaire d’arrivée des secours (en moyenne 10 minutes, le temps d’intervention étant deux fois plus long au domicile que sur la voie publique). Or, les premières minutes sont essentielles car chaque minute perdue diminue les chances de survie de près de 10%.

 

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